[Mission une] - A la recherche d'un E2PZ

Le jeune scientifique détaillait visuellement l'aspect physique, mais aussi psychologique des individus qu'il avait en face de lui. Il ressemblait aux humains de la Terre, semblaient parler la même langue qu'eux. Mais pourtant, ils étaient à des milliards de milliards d'années lumières de la Terre, dans la galaxie de Pégase. Comment pouvaientt-il parler la même langue ? C'était inimaginable, impensable! Il devait sûrement y avoir quelque chose de logique derrière cela. Dean avait appris que dans la vie, tout était logique, même si parfois cette logique était bien cachée. C'est cela qui lui avais fais aimé les mathématiques et les sciences physiques. C'était sûrement une manie qui devait paraître désinvolte aux autres, mais Dean aimait raisonner logiquement, mathématiquement.

Le groupe d'exploration suivirent les trois habitants de la planète. Le scientifique ne dit aucun mot et se contenta de suivre le groupe. Il n'avait jamais été de nature extraverti, et resterai, peut-être, jusqu'à la mort dans son petit cocon. La vie était faite comme ça, il y avait des personnes qui aimait restées seules, et d'autres qui avaient besoin d'être entourées.

Ils arrivèrent enfin à un campement de fortune où s'étalait sans fin des rangées de tentes ainsi que des flambeaux . Cet endroit paraissait très pauvre et dépourvu de technologies, comment pouvaient-ils espérer trouver un EPPZ chez une civilisation aussi primitive? La probabilité de trouver ce qu'ils cherchaient était d'une sur un million. Leur chance était quasi-nulle! Autant rebrousser chemin le plus vite possible pour tenter une des autres adresses de planète qu'il avait enregistré sur sa tablette. Mais les militaires ne semblaient pas de son avis. Qu'y pouvait-il? Il était frêle, et eux, rudes. Il préféra se taire. Les aborigènes de la planète les emmenèrent jusque devant une tente et s'arrêtèrent devant. L'adulte se fit annoncer, et annonça qu'il était en présence de commerçants. Le groupe reçut la permission de rentrer.

L'intérieur de la tente était chaleureuse, une table se trouvait au milieu de celle-ci. Un lampe, qui semblait être à huile était suspendue, et donnait à la pièce une atmosphère rougeâtre. Quand le groupe entra dans la tente, une femme, d'une trentaine d'année environ, se leva. Tout dans son aspect indiquait qu'elle était la dirigeante de ce peuple. Elle avait une élégance, une grâce, qui obligeait quiconque la regardait à la respecter. Ce devait être la Teyla dont Halling leur avait parlé.

<< Bonjour, je m'appelle Teyla. >>

L'équipe était entrée dans la plus grande des tentes, sûrement celle du chef. Dès cet instant, une femme se présenta à eux. Le doute ne résida pas longtemps en Elena, cette femme ne pouvait être que Teyla et cela se confirma lorsqu'elle se présenta à eux.
Dévisageant ces humains d'un autre monde, le lieutenant Hudson entendit vaguement le prénommé Halling chuchoter à l'oreille de leur chef :


- Ces hommes font du commerce.

Autant cette phrase en disait long, autant n'était-elle pas la plus juste des réalités. Se présentant et présentant l'équipe, le Major prit en main la conversation. Ces autochtones paraissaient méfiants certes mais n'étaient sans doute pas de mauvais bougres. Toutefois, leur façon de vivre, leur technologie limitée ... l'espoir d'obtenir un E2PZ s'amenuisait au fil des phrases énoncées. Coupant cours aux réflexions, une phrase de la chef Teyla la fit rebondir :


- Nous ne faisons pas de commerce avec les étrangers.
- Et bien dans ce cas, nous pourrions essayer de faire connaissance ?

N'étant toutefois pas trop du genre à vouloir s'étendre Elena attendit une quelconque réponse en souriant. L'air navré que lui jeta le Major McKenzie la fit doucement penser à celui que l'on jette à un malade le jour de son admission à l'hôpital. Etait-ce leur situation plus qu'étrange qui la faisait réagir de la sorte ? Qui le savait …


- Chaque matin avant le levé du soleil, nous avons pour habitude de boire du thé. Un thé bien fort pour attaquer la journée. Vous voulez vous asseoir ?

La réponse de Teyla avait presque fait bondir la jeune Lieutenant qui ne s'attendait nullement à une telle gentillesse. Guettant tour à tour la moindre réaction chez l'un de ses collègues, Elena patienta et, remarquant la quasi passivité des autres militaires ainsi que du docteur Auditauré qui semblait quelque peu ailleurs, elle répondit :


- Une tasse de thé me ferait très plaisir. C'est une chose que j'aime beaucoup aussi. Comme cela, vous voyez, nous sommes presque déjà amis.

Joignant le geste à la parole, le lieutenant Hudson suivit Halling qui venait de s'asseoir près de la grande table au centre de la pièce, avec d'autres hommes et femmes et invita du regard l'équipe à faire de même. Le seul à sembler quelque peu intéressé par sa façon de procéder était le docteur Parker et elle espérait qu'il la rejoigne rapidement autour d'une bonne tasse de thé.